Par leurs exploits guerriers, les membres de cette noble famille attirèrent la renommée sur leur blason gironné d’or et de gueules de huit pièces (dans ses mémoires Brantome fait l’éloge de Louis de Bérenger, surnommé le « brave du Gua », favori de Henri III).
A en croire un plaidoyer rédigé aux environs de 1800, il apparaît que leur comportement ne fut pas toujours louable, en particulier vis-à-vis de leurs serfs !
Pourtant, quand la Révolution éclate, M. de Bérenger est reconnu comme « un maître juste et bon », mais ce sont ses agents qui se montrent encore « avides et intraitables » avec les habitants du Gua qui ont bien du mal à payer les rentes au seigneur tant leur misère est extrême (à cette époque-là, la disette ravage
toute la France).
Mais, par bonheur, le 11 août 1789, l’Assemblée Nationale décide de liquider les arrérages au Gua. L’année suivante la première municipalité du Gua est formée ; « voici venu le temps des nouveaux choix épurés par la liberté des suffrages ».
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